Archives "Coups de cœur Cinéma"
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Coups de coeur 2021 |
ANTOINETTE DANS LES CEVENNES / Caroline Vignal.- Diaphana, 2020 |
DRUNK / Thomas Vinterberg .- Blaq Out, 2020 |
DONNE-MOI DES AILES / Nicolas Vanier.-M6 Vidéo, 2019 |
EN AVANT / Dan Scanlon.- Disney - Pixar, 2020 |
UN DIVAN À TUNIS / Manele Labidi .- Kazac Productions, 2019 |
À COUTEAUX TIRÉS / Rian Johnson.- Metropolitan, 2019 |
THE GENTLEMEN / Guy Ritchie .- M6 Vidéo, 2020 Quand Mickey Pearson, baron de la drogue à Londres, laisse entendre qu’il pourrait se retirer du marché, il déclenche une guerre explosive : la capitale anglaise devient le théâtre de tous les chantages, complots, trahisons, corruptions et enlèvements… Dans cette jungle où l’on ne distingue plus ses alliés de ses ennemis, il n’y a de la place que pour un seul roi ! À la fois hommage au cinéma et polar rythmé, le nouveau film de Guy Ritchie témoigne d’une mise en scène redoutablement intelligente, grâce à un scénario à tiroir des plus ingénieux. Absolument jubilatoire.
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HORS NORMES / Éric Tolédano.- Gaumont, 2019 Éric Toledano et Olivier Nakache ont choisi de traiter d’un sujet grave : l’inclusion des autistes dans notre société. Et ça commence fort. Dans les rues, Malik course une jeune femme devenue incontrôlable sous le regard inquiet des passants. Dans le métro, Bruno vient au secours d’un jeune homme qui a tiré le signal d’alarme et que des agents RATP réprimandent. Le décor est planté. Les cinéastes ne cachent rien de la réalité. Ils ont tourné avec des acteurs atteints de troubles, ils ont mélangé les vrais éducateurs et les jeunes acteurs. On découvre les autistes, comme on les imagine, en proie à des crises violentes. Mais peu à peu, les réalisateurs nous amènent à changer de regard sur ces jeunes. De sujets objectivés, de « malades », ils en font des individus, des personnalités avec leurs échecs et leurs petites victoires. Hors normes, c’est d’abord le récit d’un combat, celui de deux hommes à la tête de deux associations consacrées à l’accueil des autistes. La finesse de l’écriture du duo est ici parfaite. Sophie Benamon - Première |
LA BELLE ÉPOQUE / Nicolas Bedos .- Orange Studio, 2019 |
UN DIVAN À TUNIS / Manele Labidi .- Kazac Productions, 2019 Selma Derwish, 35 ans qui, après avoir exercé en France, ouvre son cabinet de psychanalyse dans une banlieue populaire de Tunis. Les débuts sont épiques, entre ceux qui prennent Freud et sa barbe pour un frère musulman et ceux qui confondent séance tarifée avec "prestations tarifées". Mais au lendemain de la Révolution, la demande s'avère importante dans ce pays schizophrène. Alors que Selma commence à trouver ses marques, elle découvre qu'il lui manque une autorisation de pratique indispensable pour continuer d'exercer… Sous couvert d’une comédie qui met en scène une galerie de personnages hauts en couleur, ce premier film évoque avec humour son pays en pleine mutation. Marie Toutée - Les Fiches du cinéma |
Coups de coeur 2020 |
NEVADA / Laure de Clermont-Tonnerre.- AdVitam, 2019Une histoire authentique, celle d’un prisonnier qui murmurait à l’oreille des chevaux, nous montre une autre façade des prisons américaines. Laure de Clermont-Tonnerre réussit à capter et à transmettre la réalité d’un programme de réhabilitation unique en son genre. Incarcéré dans une prison du Nevada, Roman n’a plus de contact avec l’extérieur ni avec sa fille... Pour tenter de le sortir de son mutisme et de sa violence, on lui propose d’intégrer un programme de réhabilitation sociale grâce au dressage de chevaux sauvages. Aux côtés de ces mustangs aussi imprévisibles que lui, Roman va peu à peu réapprendre à se contrôler et surmonter son passé. Un jeu de rôle qui nous plonge dans un univers romanesque, mais surtout carcéral. Deux mondes totalement opposés, celui d’un prisonnier et d’un cheval, qui pourtant vont apprendre à se côtoyer. C’est l’histoire d’un père qui va devoir apprendre à contrôler son impulsivité. La belle écriture d’une vie difficile en prison qui fait percevoir toute la complexité - pour ne pas dire les complications - d’une réhabilitation. Joffray Vasseur - AVoirALire.com |
PIRANHAS / Claudio Giovannesi .- Palomar, 2019 Nous y suivons une troupe d’adolescents réunis autour du magnétique Nicola (ravageur Francesco Di Napoli). Le groupe, entre provocations juvéniles, appât du gain et ambition, se frotte chaque jour un peu plus à la Camorra. Les mafias italiennes y apparaissent pour ce qu’elles sont aujourd’hui : des organisations criminelles dévitalisées, bien loin de leurs heures de gloire, menacées à chaque instant d’être débordées par une jeunesse rendue prédatrice par l’atomisation du corps social italien et une situation économique désolante. Ainsi, le montage très brut de chaque séquence n’oublie jamais de s’inquiéter de leur rythme interne, quand la photo confère à l’ensemble une dimension organique plutôt fascinante. De même, les séquences attendues de déambulations motorisées surprennent souvent, le découpage s'efforçant de les dynamiser et de travailler leur dramaturgie. A force de bifurcations, de compositions malines, Piranhas pulse et épouse intelligemment la colère qui bouillonne dans les tripes de ses personnages. Simon Riaux - ecranlarge.com |
PARASITE / Bong Joon-Ho.- Barunson E&A Corp, 2019 Une famille sans le sou pénètre le quotidien d'une famille bourgeoise, et tout bascule. Bong Joon-ho construit une fable sociale qui terrorise autant qu'elle amuse dans un film brillant de maîtrise. En décernant la Palme d’or à Parasite, le septième long métrage de Bong Joon-ho, le jury du dernier Festival de Cannes n’a pas seulement récompensé un film brillant, captivant et très contemporain, il a également désigné un cinéaste capable – fait rare dans le cinéma d’aujourd’hui ! – de réunir, dans un même geste, les publics les plus opposés ou, pour employer des mots un peu lourds de menaces, de combler en partie le fossé qui n’a cessé de se creuser entre l’art et l’industrie. Car, en effet, un peu à la manière d’Hitchcock ou de Chabrol, à qui le cinéaste sud-coréen a eu le bon goût de rendre hommage en recevant son prix, Bong Joon-ho réussit avec Parasite une sorte de tour de force : un film totalement limpide et, en même temps, complexe et mystérieux. |
MON INCONNUE / Hugo Gélin .- Zazi Films, 2019 Du jour au lendemain, Raphaël se retrouve plongé dans un monde où il n’a jamais rencontré Olivia, la femme de sa vie. Comment va-t-il s’y prendre pour reconquérir sa femme, devenue une parfaite inconnue ? Après l’attachant "Comme des frères", puis le maladroit "Demain, tout commence" Hugo Gélin nous propose un comédie bien française à la tonalité anglo-saxonne entre rires et larmes. Il s’octroie les services de son acolyte Igor Gotesman (Five) s’assurant du même coup situations drôles et romantisme à toute épreuve. À eux deux, ils ficèlent adroitement une histoire simplement humaine sur le thème universel du miracle des rencontres (amoureuses, amicales ou professionnelles) qui façonnent, sans que l’on n’y prenne garde, la vie de chacun d’entre nous. C’est avec un enthousiasme non feint qu’on les suit dans cette fable merveilleuse qui passe en un instant de l’amour au rire, de la mélancolie- à la fantaisie. Claudine Levanneur - AVoirALire.com |
Coups de coeur 2019 |
LES FRÈRES SISTERS / Jacques Audiard.- UGC Vidéo, 2018 |
BIENVENUE À MARWEN / Robert Zemeckis .- Universal, 2019 |
LE JEU / Fred Cavayé.- Mars Films, 2018 |
ANNIHILATION / Alex Garland .- Paramount pictures, 2019 Lena, biologiste et ancienne militaire, participe à une mission destinée à comprendre ce qui est arrivé à son mari dans une zone où un mystérieux et sinistre phénomène se propage le long des côtes américaines. Une fois sur place, les membres de l’expédition découvrent que paysages et créatures ont subi des mutations, et malgré la beauté des lieux, le danger règne et menace leur vie, mais aussi leur intégrité mentale. D’abord scénariste pour Danny Boyle (La Plage, Sunshine, 28 Jours plus tard), Alex Garland est passé à la réalisation en 2014 avec le brillant Ex Machina. Pour son deuxième film au casting quasiment 100% féminin porté par Natalie Portman, il propose un thriller de science-fiction fantastique aux limites de la psyché humaine. |
EDMOND / Alexis Michalik.- Gaumont, 2019 |
BABY DRIVER / Edgar Wright.- Sony, 2017 Chauffeur pour des braqueurs de banque, Baby a un truc pour être le meilleur dans sa partie : il roule au rythme de sa propre playlist. Lorsqu'il rencontre la fille de ses rêves, Baby cherche à mettre fin à ses activités criminelles pour revenir dans le droit chemin. Il est forcé de travailler pour un grand patron du crime et le braquage tourne mal. Désormais, sa liberté, son avenir avec la fille qu'il aime et sa vie sont en jeu. |
DETROIT / Kathryn Bigelow.- Studio Canal, 2017 Pendant l'été de 1967, d'importantes émeutes ont lieu à Détroit. De nombreux affrontements, durant 5 jours, feront une quarantaine de morts et des milliers de blessés. L'armée américaine et les policiers de la ville de Détroit prennent une partie d'un hôtel et commencent à interroger les personnes d'une manière vicieuse. |
JUSQU’À LA GARDE / Xavier Legrand.- Blaq out, 2018 Le couple Besson divorce. Pour protéger son fils d'un père qu'elle accuse de violences, Miriam en demande la garde exclusive. La juge en charge du dossier accorde une garde partagée au père qu'elle considère bafoué. Pris en otage entre ses parents, Julien va tout faire pour empêcher que le pire n'arrive. Jusqu'à la garde est une expérience intense qui nous épuise, nous bouscule, nous émeut et nous transforme. Il est aussi la preuve qu'une vraie nouvelle scène existe en France, qu'il faut s'y pencher urgemment pour lui donner les moyens de s'exprimer et d'évoluer. Merci Monsieur Legrand pour ce petit bijou noir qui nous hantera pendant encore un moment. - Ecran Large |
AU-REVOIR LÀ-HAUT / Albert Dupontel.- Gaumont, 2017
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LA PROMESSE DE L'AUBE / Éric Barbier .- Pathé, 2017 |
LA FORME DE L'EAU / Guillermo del Toro.- Century Fox, 2018
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BRAQUAGE À L'ANCIENNE / Zach Braff .- Warner Home Vidéo, 2017
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